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lundi 23 avril 2012

roman: quand le silence prend la parole (partie 7)

bonjour bonjour
toujours aussi malade mais je fais tout pour m'en sortir :), c'est fichu allergies fond jamais rien de bon :( lol
allez suite de mon roman :)
merci beaucoup pour vos très bonnes critiques qui me vont droit au coeur :)


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Le sentiment qui vous habitiez quand vous vous démeniez pour ces jeunes et celui d’avoir enfin un but, une famille, le sentiment de vous sentir utile ?
Annabelle avait se sentiment, cette émotion qui vous pousse à faire tout votre possible pour ceux que vous aimez. Seulement à chaque fois que notre jeune demoiselle éprouvait cette sensation : la déception, la perte de ceux que vous aimez, ceux qui s’en vont au loin, tous ces évènements surgissent comme un bonhomme sortant de sa boite, qui vous surprend sans aucune raison à par celui de vous faire mal. C’est cette raison qui poussa Annabelle à ne pas y penser.
Au fil des jours, elle se cloitra, se sentant en sécurité que dans sa chambre, elle fuyait tous sentiments pouvant la pousser à recommencer ses actes de révoltes.
Mais comme elle me le dit si bien et textuellement :
« On n pe fuir 1lasablmt ! »[1]
Victor venait tous les jours, la mettant au pied du mur en lui expliquant que dans la vie des échecs, déceptions seront toujours la, qu’il y en aura plus que des bons moments, mais c’est la vie, c’est la vie de chacun de nous, et qu’il faut nous battre tous les jours pour survivre. Le jeune homme disait que se n’est en pas en se laissant mourir que l’on vie mieux.
Après un mois passer, il l’a prit par le bras et l’obligea à sortir de son lit, il avait vu Annabelle affrontait tant de chose qu’il ne supportait plus de la voir ainsi, il lui rappela la phrase de son grand père :
« Rien ne lui ferait plus peur »
C’est ces mots qui la fit sortir de se torpeur. Elle avait comprit c’était pour son grand père qu’elle se battait, lui qui avait cru en elle dès sa plus tendre enfance, lui qui lui avait apprit à vivre, s’épanouir, à trouver un moyen de communiquer, lui qui l’avait poussé dans l’écurie pour qu’elle soit considérer comme une enfant ordinaire ; et c’est grâce à lui qu’elle pourrait se faire réaliser son idée.
Elle prit Victor dans ces bras et le serra de toutes ces forces. L’envi de vivre, son but était réapparu : remerciait son grand père en étant forte !
Annabelle sortit en toute hâte de sa chambre, se dirigeant vers la sortie, prenant l’escalier et là…plus rien.
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Que c’est-il passé ?
Annabelle étant été très affaiblie, parvenu devant l’escalier menant au bureau du directeur, elle perdit l’équilibre, et dévala les marches. Sa tête heurtant la première.
Personne ne l’entendit tomber, et ne s’inquiéta de son absence, quand l’heure du repas vint puisqu’elle n’était pas sortie de sa chambre pour partager le dîner avec les élèves depuis plus d’un mois. Victor pensant que la jeune fille était allée dans le jardin pour s’aérer ne s’inquiéta pas de son absence au réfectoire.
Il y avait plusieurs escaliers menant au même endroit. Celui qu’Annabelle venait de dévalait ne se dirigeant pas vers la cantine, personnes ne la vit avant un long moment.
Notre jeune fille reprit connaissance, sentant une douleur lancinante au niveau du cou, elle ne chercha pas à bouger. Elle aurait voulu crier, hurler, demander de l’aide, mais qui aurait pu l’entendre ? Même si un son sortait de ses cordes vocales, elle ne le percevrait pas.
Annabelle se souvint alors du frère de Victor, mort d’une hémorragie et qui avait cherché en vain à demander de l’aide.
Des larmes de douleurs, de stresses et de peurs coulèrent le long de sa joue, qui devint de plus en plus brûlante. Un frisson lui courut le long du corps. Annabelle se calma, elle avait apprit en cours de secourisme -qu’ils avaient eut lors de la visite des pompiers- que quand une personne tombe la meilleure position est la PLS[2]. Seulement, la jeune fille ne pouvait le faire seule, puis ils avaient bien précisé, qu’on ne devait bouger une personne que lorsqu’il y a risque d’incendie, d’inondation… et que dans 90 % des cas une hémorragie se déclenchait quand les accidentés bougeaient.
Elle resta figée, espérant qu’un membre de l’école vint. Après une dizaine de minutes, la douleur devint de plus en plus forte. Se souvenant que son portable se trouvait à l’intérieur de sa poche droite de sa veste, notre jeune fille le prit. La fièvre était monté, sa vu fut brouillée par les larmes coulant sans cesse ne pouvant les retenir. Son premier réflexe fût de joindre les pompiers. Composant le numéro, elle sut que quelqu’un décrocherait, malheureusement, Annabelle ne pouvait communiquer avec elle, et lui hurler son mal.
La jeune fille tapa son portable en coup régulier sur le sol, pensant que le destinataire parviendrait à comprendre. Après une minute, elle vit que la personne avait raccroché, l’écran du téléphone s’étant mis en veille.
Ses larmes redoublèrent, sa douleurs augmenta, sa fièvre déclencha le délire.
Sa mère apparut devant ses yeux, tout de blanc vêtue, une main tendue vers elle, Annabelle chercha à l’appeler, essayant de lui faire comprendre qu’elle ne pouvait bouger, tendant sa main droite vers sa mère qui partait au loin. Soudain, la scène changea, elle se retrouva debout en face de son grand père, assit à une table de bistro, le visage fatigué, dépité, il avait un regard triste qu’elle n’avait vu que lors de la mort de sa grand-mère. Il leva les yeux vers sa petite fille et là ils changèrent, lui sommant de se bouger, de ne pas rester là à ne rien faire, de réagir. D’un coup le nom de Victor apparut sur la table.
Annabelle rouvrit les yeux, couverte de sueur, elle reprit son portable, qu’elle avait laissé sur le sol, composa le numéro de mobile de Victor. Dès que l’inscription « en cours d’appel » apparut, elle perdit connaissance.
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Je vois que tous ces souvenir vous on bouleversé on va arrêter pour aujourd’hui.
Annabelle acquiesça de la tête, je lui serrai longuement la main lui montrant toute ma gratitude.
Je rentrai chez moi avec ma petite voiture verte. En chemin je réfléchissais à la douleur, l’angoisse qu’Annabelle avait dû ressentir. Comment aurai-je réagi dans une telle situation ?
J’eus beau chercher, je ne pouvais point me mettre à sa place, j’aurai pu crier ces mots simples : « Au secours ! ». Malheureusement, une muette ne peut appeler à l’aide. Les pompiers n’avaient pas saisis son appelle, ils ont sans doute pensé à une personne jouant à composer le numéro.
Que pouvons-nous faire pour changer cette situation ? Une personne ayant cet handicape doit pouvoir vivre seule, sans une tiers personne pour l’aider. Pourquoi devraient-ils vivre avec un assistant ?
J’avais compris que le fait qu’elle soit en fauteuil était dû à ce jour fatidique, où elle se sentie partir. J’étais mal, j’avais l’estomac retourné. Je ne pu rien avaler en rentrant, je prie un bon bain chaud, mis en route de la musique douce pour m’apaiser. Je songeais à Annabelle, même cette douce mélodie elle ne pouvait l’entendre, apprécier l’accord harmonieux de chaque instruments, chacun émettant un son produisant cet étonnant et apaisant air.
La vie lui avait retiré tout ce qui peut réjouir une personne possédant ces cinq sens. Notre devoir, à nous, est de leur rendre la vie plus agréable. Pour cela le meilleur moyen est de leur fournir une alternative à la perte des sens manquants.
Je me couchais fatiguée, le cerveau remplit de questions sans réponses. Un intense mouvement de rébellion s’installait en moi, je sentis mes nerfs se raidir, mon corps tout entier souhaitait qu’une chose : sortir dans la rue et hurler l’injustice de cette vie.
La nuit fût agitée, je fis un rêve où je voyais Annabelle étendue sur le sol au pied des marches, les mains tendues vers moi, ces yeux remplient de larmes implorant mon aide.
Dans mon rêve, je restais immobile, plantais là devant elle comme une plante verte dont on prend soin, mais qui au moindre problème ne pourra vous rendre tout l’amour que vous lui avait procuré. J’étais incapable de l’aider, de pouvoir changer le destin qui l’attendait. Puis je la vis sombrer, couverte de sueur, inerte.
J’essayais de toute mes forces de bouger mes jambes, un bruit de chaîne se fit entendre, je regardais en direction de ce bruit, mes pieds étaient enchaînés à d’énormes boulets. Je me mis à hurler, crier « au secours » mais aucun son ne sortit de mes cordes vocales.
La peur, l’angoisse m’envahie, je ne pouvais rien faire, j’étais seule. D’un coup je fus assise sur un fauteuil roulant. Annabelle me poussant, le regard triste, elle m’emmenait vers un lieu sombre dont je n’apercevais pas la fin.
Je me réveillai en sursaut, en sueur, le souffle court. Il était inscrit quatre heures du matin sur mon réveille digital. De peur de continuer ce rêve affreux, je me levais allumant la radio, ainsi que toutes les lumières de mon appartement et m’asseyant devant la télévision. Le silence, l’obscurité…je ne pouvais plus le supporter.


[1] On ne peut fuir inlassablement !
[2] Position latérale de sécurité

11 commentaires:

  1. Bonjour Ynomra, merci pour ce chapitre
    Citation du jour : "On ne doit pas accorder sa confiance a quelqu'un
    qui ne sourit jamais". Henry de Montherlant
    Excellent Lundi bisous

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  2. Il faut toujours se trouver des raisons qui feront que l'on se battra dans la difficulté. En cherchant bien, on finit par trouver...

    Soigne toi bien.

    bisous

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  3. c'est très interessant, Ynomra;
    bon courage
    excellente soirée malgré le temps

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  4. Coucou passe une bonne journée tout est ok bisous !

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  5. En te souhaitant un bon début de semaine,

    bise étoilée

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  6. allez courage, tant que tu peux te réfugier dans la lecture, il y a du bon.....passe un beau mardi

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  7. Bonjour Ynomra, j'espére que tu vas mieux.
    Excellent Mardi > bisous

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  8. Je passe te souhaiter un bon mercredi, bise étoilée

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  9. Bonsoir mes fidèles copinautes

    Depuis ce soir j'ai retrouvé internet !

    Mon fournisseur d'accès m'a coupé avant la date prévue, je n'ai même pas eu le temps de vous prévenir

    Je vous embrasse

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  10. Bonjour YNORMA .
    Bon mercredi avec de belles éclaircies >³ bisous

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  11. Hello Armony,
    Passes un bon mercredi.
    Bisous

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