bonjour bonjour
merci aux éditions Librinova de m'avoir permise de découvrir ce roman de M.P. Vallas
vous pouvez découvrir le eBook sur ce lien
résumé:
Depuis maintenant un an, Éléa vit dans l’obscurité. La lumière a disparu sous les bombardements et les tirs incessants. Sans nouvelles de son mari parti combattre sur le front indien, elle ne sort de son appartement que pour travailler… et se rendre au Grand America Shopping Mall, l’école gouvernementale où ses enfants sont placés.
Dans son immeuble, les voisins craignent constamment l’irruption de la milice, car tous ne respectent pas les règles : du concierge qui dissimule son chien à Madame Prillgood qui cache son mari, tout le monde risque gros.
Sans oublier que chaque jour, les forces américaines perdent du terrain, laissant l’ennemi se rapprocher peu à peu de l’immeuble d’Éléa… Quand le danger sonnera à sa porte, pourra-t-elle s’en sortir ?
Plongez dans un univers quasi apocalyptique, où l’obscurité et la poussière se mêlent pour vous faire suffoquer.
mon avis personnel:
Un roman que je ne
peux dire si je l'ai aimé ou pas. Pourquoi ? Car ça part dans tous les sens.
On a notre
personnage central Elea, et beaucoup (trop) d'autres qui gravitent autour
d'elle, ce qui fait que souvent je ne savais plus qui était qui. Donc il y a
une guerre, on comprend mondiale, pourquoi ? ça c'est le mystère non résolus.
Puis un but: qu'elle puisse récupérer ses enfants.
Seulement l'auteur,
nous parle de beaucoup de chose et souvent de n'importe quoi. Je m'explique,
prenons le cas de Billy Hanes, déjà son langage comme la plupart de ceux de la
meute, un langage de cité, hachée, ou la moitié des mots et du vocabulaire manquent.
On nous le fait arriver après plusieurs chapitres, de je ne sais d'où, il
arrange les choses, entre guillemet, puis on parle d'un coup de son passé, du
présent, puis on comprend qu'on est dans sa tête, ces délires, mais en même
temps on nous raconte que Diane (pourquoi comment ben on sait pas) est venue le
soigner, puis ça repart dans sa tête, bref on suit son délire tout en suivant
la vie des autres, et au final, ça n'apporte pas grand chose au livre.
Puis on a souvent ce
rapport à la musique, on se croirait à un opéra, avec plusieurs danseurs et un
chef d'orchestre, on en voit partout, avec un central, on suit la danse, mais
d'un coup le chef d'orchestre s'emballe et tout part dans tous les sens...
Ensuite, on a la
guerre. Les gens la vive, sans comprendre pourquoi, d'où ça a commencé ? Harris
en aura payé de sa vie pour vouloir comprendre, il est mort en l'écrivant...
Par moment on nous donne des bribes, c'est d'ailleurs là qu'on situe l'époque
futuriste. Ce serait dû aux écologistes qui seraient aller trop loins ? Une
histoire de secrets cachés, d'extraction de minerai pour la création de
téléphone aux dépend d'africains ? Bref pleins de suppositions. Je pense que
l'auteur veut nous montrer que toutes les guerres sont absurdes. On ne sait
jamais comment ça début, et pourquoi ça continue, le but recherché. De plus on
prend les même et on recommence comme en 40 (leur immeuble 46 un hasard ? Lien
avec la fin de la guerre et le début d'autre caché comme la Rda Rfa ? L'astasie
? La guerre froide ? La guerre d'Algérie ?). Beaucoup de similitude avec ce qui
s'est passé dans ces années.
Donc pour tout ça je
ne sais pas, si j'ai aimé ou pas, je pense qu'un peu plus d'ordre aurait été
super, car j'ai souvent perdu le fil, me suis perdue, et dû relire car je ne
savais plus ce que je lisais. Je me suis accrochée pour lui donner une chance car
une trame qui vaut le coup, mais trop de déballage, d'histoires.