bonjour bonjour
Merci à Babélio et aux Editions des Syrtes de m'avoir permise de découvrir ce roman en avant première, roman que vous pourrez retrouver à sa sortie le 12 avril 2018
résumé:
Croqué avec des traits stylistiques d'une violence éclatante, d'une beauté effarante, L’Été où maman a eu les yeux verts est le portrait d'une mère laide que la dernière saison de sa vie, passée aux côté d'un fils rebelle, transfigure et rend gracieuse.Le lecteur découvre l'histoire de cette famille ordinaire aux origines polonaises, installée en Angleterre et transplantée pour un été dans le nord de la France, comme s'il devait composer petit à petit l'image terrifiante et fascinante d'un puzzle. Chaque chapitre est une petite pièce en soi, brève, autonome, concrète et poétique, presque indifférente au voisinage des autres morceaux.Forte en jeux de séduction façon trompe-l’œil, Tatiana Tibuleac sait peindre en filigrane la rage qui s'adoucit, sans diminuer pour autant la tension de l'écriture, sans édulcorer ni le sort des personnages ni les mots qui la disent. c'est le charme âpre de cette jeune écrivaine déjà mûre, séduisante dès ses première lignes.Cristina Hermeziu
mon avis personnel:
Un roman étrange, où
l'on ne sait dire si on l'aime ou pas. L'auteur nous conte une histoire dont on
connaît la fin dès le début, mais nous en explique les raisons.
Je ne peux pas dire
si j'ai apprécié Alesky ou pas. Par moment, je le détestais, puis le plaignais
et l'aimais… on passe comme lui par plusieurs états.
Le livre est
surprenant de part son style d'écritures, poème, romance, journal intime, on ne
peut qualifier le style. De plus les chapitres sont comme des pensées, posaient
ici et là, sans ordre ni liens entre eux.
Oui on peut dire que
l'on est dans le cerveau d'Alesky, le cerveau d'un homme brisé, privé d'amour,
mais qui l'a rencontré ce fameux été. Le cerveau d'un fou, qui cherche à
guérir.
On a pas d'ordre
dans ce roman, tout y passe, le passé, présent, futur, on ne sait plus à quelle
époque on se situe, ni l'intérêt du passage sur le moment.
Il faut suivre et
s'accrocher tout au long du roman. Des passages sont dures voir cruels, mais
voir se cheminement dans son esprit torturé, cette étincelle de vie et d'amour
se rallumer, puis s'éteindre, c'est beau, et on veut continuer se cheminement,
même si notre compagnon nous fait peur.
L'auteur nous emmène
dans une histoire difficile, où un été à éclairé la vie du personnage, où une
simple maison avec des moments simples on réussit à guérir des plaies
suintantes, même si la mort l'a emporté, cette été lui aura donné un moment de
guérison.