merci à l'édition Prélude littérature et netgalley, de m'avoir permise de découvrir ce livre en avant première, date de sortie le 1 sept 2016.
résumé:
Alex a choisi d'exercer un métier peu commun : bibliothérapeute.
Il tente de soulager les maux de ses patients grâce à la littérature. Parmi eux, Yann, un adolescent malmené à l'école, qui refuse de s'ouvrir au monde, le cynique Robert Chapman, étouffé par son travail, qui a oublié comment parler à sa femme et Anthony Polstra, le célèbre joueur de foot qui refuse de s'avouer certaines de ses passions.
Mais si Alex se montre doué dans sa profession, il doit bien reconnaître que sa vie privée laisse à désirer...
La littérature pourra-t-elle aider le bibliothérapeute lui-même ?
La clef du bonheur se trouve-t-elle entre les lignes des ouvrages qu'il a tant aimés ?
En convoquant les auteurs qui ont copté, Michaël Uras propose sous une plume vive et légère, une histoire revigorante et moderne qui rend hommage aux mots, ceux des autres, ou ceux que chante notre petite musique intérieure.
La biblio thérapie, je ne connaissais pas, et j'ai trouvé le procédé intéressant, sachant que chaque fan de lecture la pratique déjà. Je m'attendais, dans ce livre à découvrir ce procédé sous un jour comique, à rire, découvrir des livres drôle, de l'humour... Ben non au contraire. Le sujet est traité de façon limite dépressive; pour moi Alex est le garçon en marge de la société, ayant été le fils d'une mère castratrice, se réfugiant que dans les livres et oubliant son entourage, le trouvant limite sans intérêt. Bref le gars antipathique, qui me rappel ces jeunes médecin qui pensent tout savoir, mais ne savent même pas faire la différence entre une angine et une méningite (du vécu...).
J'ai trouvé ce livre assez décousu, Alex raconte sa vie n'importe quand, on dirait qu'on lit un livre dans le désordre. De plus les livres conseillés par l'auteur, qui ne sont que des classiques sont pour la plupart tristes, sombres et glauque (comme le gâteau de la grand-mère), ne donnent pas envie d'aller voir un biblio thérapeute. Personnellement je préfère que l'on me conseille un livre drôle, qui parle des sujets de la vie, mais avec une pointe d'humour (comme Nicole de buron par exemple)contrairement à Oblomov. Puis pourquoi que des hommes dans ce livre, à part Mélanie qu'il n'arrive pas à reconquérir , toutes les autres ne sont que des mégères, imbuvables (la mère, la tante, Anna, Faber...) et pourquoi cet acharnement sur les machines à laver???
Je n'ai pas apprécié ce roman, que j'ai trouvé long, et sans intérêt propre, à part le côté découverte , trop scolaire, de cette médecine, qui vous fait retourner sur les bancs de l'école. Déçu et ne conseille pas.
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